À l’adolescence, la quête d’identité, de reconnaissance et d’acceptation sociale est intense. Si l’on parle souvent des troubles alimentaires chez les jeunes filles, les garçons souffrent eux aussi – mais dans le silence. En intégrant les enseignements de la Torah et la sagesse de Pirkei Avot, nous allons explorer comment les jeunes garçons peuvent cultiver une image saine de leur corps, développer leur tsniout (modestie intérieure) et puiser dans leurs forces intérieures pour grandir en authenticité et en sagesse.
Les troubles alimentaires chez les garçons : une souffrance cachée
Longtemps considérés comme des troubles « féminins », l’anorexie, la boulimie, l’orthorexie et la bigorexie touchent également les garçons. Ces adolescents subissent des pressions sociales intenses pour avoir un corps musclé, « parfait », ou pour correspondre à des standards inaccessibles.
La Torah nous enseigne :
« L’homme a été créé à l’image de D.ieu » (Genèse 1:27)
Ce qui signifie que notre corps est un véhicule sacré, non un objet de vanité.
Citation :
« Car Tu as formé mes reins, Tu m’as tissé dans le sein de ma mère » (Psaumes 139:13).
De nombreux garçons vivent une détresse muette : la honte d’être jugés sur leur apparence les pousse parfois à des comportements alimentaires destructeurs. Mais comme le souligne GuardYourEyes.com, la véritable beauté d’un individu réside dans sa pureté et son lien intérieur avec Hachem​.
La pression du « paraître » et la Tsniout masculine
Le concept de tsniout n’est pas réservé aux filles. Chez les garçons aussi, la Torah encourage la pudeur, l’humilité et la dignité, dans l’apparence autant que dans le comportement.
Pirkei Avot enseigne :
« Quel est le chemin droit que l’homme doit choisir ? Celui qui est source de fierté pour lui-même et qui lui vaut l’estime des autres. » (Pirkei Avot 2:1).
Citation:
« Un Juif doit refléter la grandeur divine à travers sa modestie, non par son exhibition ».
La tsniout masculine protège le jeune garçon du C et lui apprend à s’honorer lui-même, non pas pour son apparence extérieure, mais pour ses valeurs et son comportement. Cela aide à équilibrer son regard sur son propre corps, en évitant la quête obsessive de muscles ou d’apparence.
Forces intérieures et authenticité selon Pirkei Avot
Pirkei Avot 4:1 enseigne :
« Qui est fort ? Celui qui maîtrise son mauvais penchant. »
La véritable force n’est donc pas physique, mais intérieure.
Exemple inspirant :
Un jeune garçon, mal dans sa peau, découvre grâce à l’étude quotidienne du Pirkei Avot qu’il n’a pas besoin de prouver sa valeur par ses muscles, mais par sa capacité à grandir en bonté, en sagesse, en maîtrise de soi.
Viktor Frankl, célèbre pour sa Logothérapie (enseignée aussi dans nos sources juives​), souligne qu’un homme peut traverser les pires épreuves s’il trouve un sens à sa vie. Pour nos adolescents, le sens ne doit pas être basé sur leur apparence, mais sur leur mission unique en tant qu’image vivante d’Hachem.
Conclusion
Les troubles alimentaires masculins sont bien réels et méritent d’être reconnus et compris. En s’appuyant sur les enseignements de la Torah et de Pirkei Avot, chaque jeune garçon peut apprendre à bâtir sa véritable image : non celle que le miroir ou les réseaux sociaux lui renvoient, mais celle qu’il porte en lui, celle de son âme précieuse. Cultiver la tsniout, développer la maîtrise de soi et rechercher une vie alignée avec ses valeurs sont les clés d’une croissance saine et lumineuse.
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Points clés à retenir :
- Les garçons souffrent aussi de troubles alimentaires, souvent en silence.
- La Torah enseigne que notre corps est sacré, non un objet de culte.
- La tsniout masculine valorise l’intériorité sur l’apparence.
- Selon Pirkei Avot, la vraie force est la maîtrise de soi.
- Le sens de la vie se trouve dans la croissance intérieure, non dans l’image extérieure.